Souvent, les peurs que nous ressentons sont des peurs injustifiées. A l’origine, la peur est telle une alarme signifiant un danger. Aujourd’hui, nous avons peurs de l’échec, peur de parler en public, l’angoisse des fêtes de famille ou encore la peur de changer de vie… Elles ne nous apportent rien de bons au quotidien et nous empêche d’avancer sereinement. Afin d’aller de l’avant, un exercice consiste à identifier cette peur et pourquoi elle nous tracasse?

En cette période de fêtes de fin d’années, concentrons-nous sur la thématique des repas de famille et la peur des retrouvailles que celle-ci suscite.

Généralement, on retrouve les vieux schémas familiaux et les rapports de places. (C’est l’attitude que vous avez avec vos parents mais qui sera différente d’avec vos frères/sœurs, vos amis, vos cousin.es, la hiérarchie familiale…) En plus de cela, s’ajoute les ennuyantes et éternelles questions auxquelles nous n’avons pas envie de répondre. Après tout, Noël ou tout autre repas de famille reste un regroupement de personnes plus ou moins similaires dans des périodes données de l’année.

Pour optimiser les retrouvailles et que ces dernières se déroulent du mieux possibles voici quelques idées :

  • Avant toute rencontre, se vider la tête de tous souvenirs négatifs et des émotions refoulées. Gardez en tête votre objectif de passer de bonnes fêtes. L’exercice d’ancrage est le bienvenu.
  • Placez-vous avec des personnes avec qui la discussion est fluide, bienveillante et surtout avec qui vous êtes sûre de vous entendre.
  • Observer les situations comme si vous regardiez un téléfilm de l’après-midi. Si vous êtes joueuse, déterminez 5 situations ou 5 discussions. Estimer l’ordre et le délai de mise en place. Qu’elles peuvent être les réponses, etc… Cela permet de dédramatiser et de rigoler quand cela arrive. Attention tout de même, le dénouement de la fin n’est pas toujours celui auquel on s’attend =)
  • Désamorcer les conflits ! Quand Tonton relou vous pose la question : « Alors toujours célibataire ? T’es trop …. » (Jugement sur votre caractère associé à une description péjorative et blessante, merci le tonton relou) .
    Prenez une inspiration, puis une proposition à prendre ou à laisser, pourrait être de répondre  que vous ne répondrez pas à la question car cela vous concerne uniquement.

Souvent l’intention apportée dans la question n’est pas pour votre bien être, mais uniquement pour combler un besoin de curiosité (malsaine !?) de votre interlocuteur. Préservez er réaffirmez vos limites. Sa curiosité peut venir d’un besoin très lointain, voire une blessure dont vous n’êtes pas forcément l’origine. Serait-ce un ego qui aime rabaisser l’autre, je ne sais pas. Ici, personne ne fait le procès de qui que ce soit. Simplement, l’idée est que si une question vous dérange, gardez en tête que vous avez le droit de formuler la réponse telle que :

-ta question est trop blessante !

-je t’en pose des questions ?

– ça me regarde, non mais !

Bref, préparez en amont votre réponse. Soyez sereine car si votre interlocuteur sent une incertitude, il pourrait en profiter en fonction de ces intentions…

  • Demander aux personnes qui vous reçoivent de fixer des règles de bienséances. Les repas sont souvent longs, chargés en nourriture et en alcool* (attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)
  • Dites vous que ce moment à une fin. Bon ok , je ne vous dis pas de regarder votre montre toutes les 5 minutes, mais votre « calvaire » se terminera un jour =)

On ne demande pas à tout le monde de s’aimer. Parfois c’est très compliqué. Quand deux personnes acceptent leur désaccord c’est super, mais utopique. Beaucoup de personnes préfèreront prendre de la distance, ce qui évite le conflit. Après tout, nous sommes les seuls à choisir comment réagir face à une situation. Si la « belle-mère » (et oui encore elle =) ! ) nous rend folle, c’est uniquement parce qu’on lui laisse la possibilité de le faire. Il est utile de faire attention à nos émotions. Pour cela, apprenez à reconnaître les signes de la colère avant de vraiment péter les plombs. Être en cordialité avec toutes les personnes que l’on rencontre et les traiter au même niveau de respect, que l’on soit d’accord avec elles ou pas, peut aider. Ayez en tête que nous sommes tous différents et que nos avis ne sont donc pas toujours partagés. En ces temps, les sujets d’actualités peuvent être l’étincelle. A vous de déterminer si vous êtes la personne qui permet l’étincelle de dégénérer ou plutôt celle qui apaise la situation. Nous sommes qui nous sommes.  Une personne qui nous aime vraiment ne cherche pas à assouvir son ego, elle nous accepte tel quel.

Dites-vous que la personne responsable de votre bonheur, c’est vous-même !

Choisissez d’être heureux et laissez glisser les remarques négatives !

Une phrase que je me répète très souvent est : « Tant qu’il n’y a pas morts d’Hommes, ce n’est pas grave ! Le soleil se lèvera bien demain ! »

Vous pourriez également aimer

Laisser un commentaire